À flanc de colline, j'aperçois le village pittoresque Ein Kerem réputé pour ses sites sacrés séculaires: l'église Saint-Jean-Baptiste où serait né le saint éponyme dans une grotte, la source de Marie à laquelle la Vierge aurait bu.
Quelques galeries d'art éparses ici et là, des boutiques de carreaux peints à la main, de bijoux, et surtout de nombreux cafés et restaurants méditerranéens très chics tous pleins malgré les récents attentats, la vie est plus forte, les beaux serveurs arabes attentifs affables.
Car nous avons marché une heure trente à travers champs, empruntant de petits sentiers fleuris, humant ici la lavande, là écoutant les chants d'oiseaux, admirant le soleil couchant qui fait miroiter de mille feux l'or des toits de l'église orthodoxe.
Une petite boisson, un petit en cas, et nous voici répartis sous un ciel bleu nuit étoilé, si doux si enveloppant, qu'on ne peut croire, qu'on ne peut comprendre que la guerre l'emporte sur la douceur de la paix tant souhaitée...