Levé d'ancre sur mes souvenirs, avec James Chedburn

Si certains à juste titre pensent à Léonard de Vinci, à Jules Vernes, à Calder, et d'autres illustrés créateurs, moi, j'ai toujours pensé plus modestement aux jouets que nous fabriquait mon grand père Salomon : les bateaux avec les images des passagers en croisière qui dansaient dans les salons que reflétaient astucieusement les miroirs interieurs, les cerfs volants géants aux queues extraordinaires, les petits carnets animés confectionnés à la main semblables à de petits trésors de poésie, les petites boîtes à trésors... C'est donc avec ma part  d'enfance, mon regard étonné que je regarde ces nombreuses structures animées faites exclusivement et depuis toujours, de matériaux récupérés, dans lesquels sont insérés soit des petits moteurs soit des manivelles que l'on déclenche pour lancer le mouvement. 

Et il y a aussi, ces ombres projetées, partie intégrante des sculptures.... réalisées d'un simple fil de fer, telles des esquisses. Tout est là, parfaitement dessiné, dans une grande sobriété, où vous ne trouverez pas un trait de plus que nécessaire. 

L'ensemble des oeuvres respirent la joie, la fantaisie, l'imagination au delà du voyage qu'elles proposent. 

 

Des jeunes gens, élèves de James viennent le saluer, lui remettent des présents. On sent la relation forte, que nouent ces jeunes avec leur enseignant. La passion se transmets.