2023-Janvier (1) Côté Cinéma
- "Nostalgia"
- "Le parfum vert"Une comédie policière originale, inégale, traitée en mode BD qui repose totalement sur ses remarquables interprètes : un duo de personnages antinomiques, loufoques parfois, et qu'interprètent Sandrine Kiberlain et Vincent Lacoste... Sous la direction de Nicolas Pariser, réalisateur la mise en scène bascule d'un mode à un autre, dans de multiples clins d'oeil référencés, elle en devient schématique à la lisière de l'ennui... certains y verront de la maîtrise d'autres en sortirons comme moi, fort déçus de ce long métrage qui avait presque tout pour séduire sauf l'essentiel : une détermination cadencée que ne remplace pas les rebondissements bien alambiqués aux chutes archi-plates, sur une toile d'extrême droite européenne qui hante nos mémoires.
- "Par coeurs" documebtaire de Benoît JacquotAvec Isabelle Huppert & Fabrice Luchini. On est dans les coulisses avec ces artistes... celles de leur préparation à un rôle. On espère traquer leur secret d'apprentissage, les moments clefs qui font le secret de leur réussite. On découvrira plus Isabelle Huppert et ses moments de touchante fragilité que ceux d'un Luchini plus égale à lui même. Un bon moment de cinéma.
- "Joyland" du réalisateur pakistanais Sail Sadiq avec Ali Junejo, Alina Khan.
À Lahore, ils vivent en famille selon la tradition. Dans ce film on retrouvera le e thème d'émancipation des femmes et, celui des hommes à travers elles. Tout en nuances, le récit montre très crûment la façon dont la sexualité est vécue sans tabous et sans pour autant pouvoir se défaire de l'emprise sociale et culturelle communautaire. Un jeune couple fera les frais de cette chappe insupportable...
- "La ligne" drame d'Ursula Meier, Avec Stéphanie Blanchoud, Valeria Bruni- Tedeschi, Benjamin Biolay....
Les disputes familiales... Vaste sujet. Les comédiens jouent bien, pourtant ça plafonne à niveau du scénario passé l'introduction magistrale... et l'on va s'ennuyer. Il n'y a rien à dire d'ailleurs. Tout à observer. Cas clinique. Une fin apaisée miraculeuse de celles que l'on ne voit qu'au cinéma et à laquelle on ne croit pas un instant. C'est juste pour faire beau.