Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.
Par @line
C’est un éclat de rire, un bondissement jubilatoire, des cambrés extatiques, un élan vers l’infini, la joie, l’amour du monde, qu’offrent d’admirables clichés et autres documents dont sa fille, Gabrielle Gottlieb de Gall, qui a conservé toutes ces archives, fait aujourd’hui don au MahJ. Elle traverse les drames du XXe siècle.
Sa contribution à la danse contemporaine tout comme son histoire sortent de l'oubli avec cette exposition du MAHJ qui retrace son singulier parcours nomade où l'on voit qu'elle aura choisi toute sa vie, priorisé sa passion pour la danse, son véritable, son profond engagement. Paula Padani pour soutenir les survivants de la shoah et les réfugiés donnera une soixantaine de représentations dans les camps.
Issue d'une famille nombreuse polonaise fuyant les pogroms qui s’installe à Hambourg, elle connût la privation des droits civiques des juifs. Devenue orpheline très tôt, en 1932, elle entre dans la prestigieuse école de danse de Mary Wigman qui en 1933 fait serment d’allégeance au pouvoir nazi, et la jeune Paula Padani, passée entre les gouttes, devenue danseuse à 22 ans reprendra la route de l’exil vers des pays plus sains, comme la Suisse.
Puis ce fut l’arrivée aux sources de son peuple, en la Palestine mandataire, devenue Israël en 48, où elle se produisit sans relâche dans les théâtres et les kibboutzim malgré la violence de la guerre locale, enfin l’installation à Paris où elle se fixa avec son mari, le plasticien autrichien Michael Gottlieb ( pseudonyme Aram) rencontré en Israël en 1943. Elle ouvrit une école à Paris avant de s’y éteindre en 2001, à l'âge de 80 ans.
À voir au MAHJ
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