L'après stage, c'est le retour à Beïjin en vol intérieur depuis Wuhan. Nous nous séparons à l'aéroport de Pékin du groupe qui retourne en France. Car pour ce second séjour en Chine après le Yunnan en début d'année, c'est pour nous l'occasion de visiter la capitale;
La joyeuse horde après les adieux, les dernières embrassades, repart agrippée à ses valises à roulettes
pour attraper la correspondance Pekin-Paris. Chacun part soigner ses racines sous le ciel de France...
Après les adieux au Maitre à l'aéroport à Wuvan, des 19 amis du Qi Qong des Monts du
Wudangshan, nous voici deux, restés à Pekin. L'aventure commence avec ce foutu autobus qui nous fait aller de l'aéroport desservant les lignes intérieures à celui desservant
l'international... Et retour à la case départ 20mn après... pour enjoindre finalement à prendre un autre bus qui nous laissera à coté d'une gare... Là, un gentil zozo s'accroche à nous et propose
de nous emmener à notre adresse pour dix fois la somme voulue, ce que nous déclinons poliment en riant, puis en nous bidonant franchement lorsqu'il nous montre son tricycle à minuscule carriole !
En plus du prix, il envisageait sans nuls doutes de nous faire courir à ses cotés !!!
Je fais signe de la tête à un chauffeur de taxi qui stoppe et attend sur le bas coté que nous terminions de traverser l'avenue. Il lit attentivement mon plan où en sinogrammes il est dit " s'il
vous plaît conduisez moi à la rue Beichizi..." après avoir répondu à mon Nijaho poliment. En 10 mn le tour est joué : il nous dépose.
Nous voici Installés à l'Auberge de Jeunesse
-un hutong rénové avec jardin fleuri- qui jouxte la citée interdite, à quelques centaines de mètres de la place Tian 'Anmen. Le luxe d'un 4 étoiles à prix doux. La clientèle est jeune
et mixte. On parle chinois et anglais. Notre chambre est plein sud, ensoleillée et très confortable. Rouge et
noire en meubles traditionnels laquées, le plancher en bois neuf... Et surtout, des lampes de chevets pour lire ! La salle de bain est carrelée
17 degrés plein soleil parait-il, cependant on ne le voit pas vraiment tant la pollution forme un manteau épais... dans lequel disparaissent les cimes des tours vitrées modernes!
La circulation est dense.
Partons en reconnaissance...