Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.
Par @line
À l'occasion de la célébration des cinquante ans de la mort de Picasso, aussi étrange que cela puisse être, c'est à l'artiste contemporaine Sophie Calle que carte blanche a été donnée sur quatre étages !
En tirant un peu les cheveux (ou en choisissant le grand écart si vous être aussi souple que moi...!) vous tenterez de trouver les passerelles entre les deux artistes... et abandonnerez très vite cette idée totalement invraisemblable!
Un dessin d'enfant ( le premier! Celui des six ans qui fut encadré par son père et trônait dans la salle à manger familiale) accroché en tout début d'exposition est proposé comme prémonitoire du succès artistique futur de Sophie Calle. Je vous en laisse juge.
Les thèmes rémanents des travaux présentés, portent sur le regard, puis la mort. Pour ce qui est du premier thème, il se trouve qu'un projet lui est apparu lors de la visite des lieux au moment du COVID. Les tableaux de Picasso étaient tous accrochés protégés emballés en quelque sorte comme l'aurait fait Cristo.
Du coup, elle a photographié ces oeuvres, ce qui s'apercevait et a creusé ce sillon de réflexion artistique et conceptuelle. De là, le lien avec le regard et des projets antérieurs avec des aveugles (nés), puis des personnes devenues malvoyantes.
Ce sont des pans de travaux que je ne connaissais pas, plus ou moins intéressants.
Quant au second thème, celui de la mort, il m'est apparu obsessionnel, plus intéressant quoique bien morbide et c'est là l'intérêt à bien des égards... Ce qui m'a amusée c'est que ce thème conduit l'artiste après avoir exposé sa relation à ses parents dans la mort, à exposer la sienne propre, sans descendance.
L'originalité du propos est totale. Avec la complicité de l'hôtel Drouot une vente aux enchères de tout ce qu'elle possède sera organisée... pas de ses oeuvres à elle, non. Tout le reste : les œuvres d'autres artistes acquises, son mobilier, ses collections d'objets divers, ses vêtements... Un étage complet est là, occupé ; toute sa maison de Malakoff vidée. La vente par des commissaires priseurs en Février 2024 est déjà à l'affiche.
Cette exposition prend fin avec au dernier étage, la présentation de tous les projets non aboutis... et ils sont nombreux estampillés en rouge avec le motif de l'abandon. Il en est des plus surprenants que d'autres. Beaucoup de textes à lire pour les visiteurs arrivés là... et s'ils sont courageux, c'est au moins deux heures qu'il leur aura fallu pour apprécier l'ensemble de cette rétrospective partielle.
J'attire votre attention sur deux photos : celles relatives à la mort de son père... Le texte qu'elle a écrit est émouvant laisse apparaître brièvement le dernier portrait paternel vivant.
Le titre de l'exposition ? Tiré d'un livre qu'elle a aimé lire et qui l'a stimulé pour aller de l'avant dans ce pari d'exposition où, partie prenante elle est, à titre de commissaire d'exposition contributrice.
"À toi de faire ma mignonne"
Jusqu'au 7 janvier 2024
Au Musée Picasso
5 Rue de Thorigny, 75003 Paris
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