Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.
Par @line
Bashir Lazhar arrive dans son costume étriqué dans une école primaire où, évènement tragique, la maîtresse s'est pendue. Il est le premier remplaçant... À mesure qu’ils apprennent à se connaître, les élèves et le maître s’apprivoisent. Bashir Lazhar a autant besoin de ses élèves qu’eux ont besoin de lui pour pour apprendre, pour se socialiser, pour vivre simplement.
Ce qui est singulier dans cette pièce ciselée dans la simplicité c'est le jeu du comédien : très humble, tout en douceur. Il fait passer une palette d'émotions vives sur l'enfance, celle du rapport aux adultes, mais aussi des adultes vus par les enfants et des adultes entres eux....
C'est empreint de nostalgie, de cruauté étouffée parfois, de lucidité tragique souvent, de permanente poésie. On est dans les années 60 en France, celle de l'immigration forcée celle des réfugiés politiques, incompris, non considérés, en toile de fond.
Bravo au comédien qui fait vivre ces années inconnues à nombre de ceux qui étaient en salle, et pour les autres dont je suis, revivre un peu, de ce passé oublié.
"Je m'appelle Bashir Lazar"
Auteur : Evelyne De La Chenelière (Canada)
Metteur en scène : Thomas Coste
Distribution : Avec Thomas Drelon
Théâtre Lucernaire
53 rue Notre-Dame-des-Champs
75006 Paris
01 45 44 57 34
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