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Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde

Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
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Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde
Je m'appelle Eric Satie comme tout le monde

Erik Satie est hospitalisé en psychiatrie. Il souffre de plusieurs pathologies sévères (cirrhose du foie, pleurésie, pneumonie, rhumatisme, polype dans le nez, alcoolisme, tabagisme…). Il faut vraiment y croire. D'autant que le jeu de scène avec son infirmière Anna (Anaïs Yazit) sonne véritablement faux... Si faux que malgré quelques danses fantaisistes amusantes dont on ne saisit pas vraiment ce qu'elles viennent faire là, pas plus que les cris soudains du comédien (Elliot Jenicot, ancien sociétaire de la maison de Molière) qui sur- joue à forte voix sans qu'on en saisisse l'intérêt... j'avoue n'être pas arrivée à entrer dans la proposition! Sauf, peut-être,... les dernières vingt minutes de spectacle où il y a une bascule! 

Là, enfin : les deux comédiens se donnent la réplique de façon plus convaincante avec des rôles véritables et crédibles. Ils quittent la fiction de l'heure précédente, entrent enfin dans une posture de personnages authentiques qui échappent aux artifices discursifs enchaînés de fausses vérités et de vérités fausses...

Je m'y suis perdue dans cette mise en scène au fond pourtant inventif, avec de vrais textes de Satie mal écrits mais de sa main, projetés, avec trop peu de sa musique - que j'aime tant pourtant- avec des lumières pas au top, un nu totalement gratuit, inutile,... les chansons "La Bohème" de Charles Aznavour et "J’irai revoir ma Normandie" de Frédéric Bérat qui surviennent, quelque peu anachroniques...

Finalement, tout du long on aura surfé sur toutes les fréquentations éminentes du compositeur (Debussy, Ravel, Cocteau, Picasso, Suzanne Valadon), avec ce parti pris de fiction qui m'a déplu, qui a semblé plaire à l'auditoire, qui a même donné l'envie à mon ami d'une écoute plus compréhensible des morceaux musicaux de l'artiste....
Il reste encore trois soirées d'ici là fin d'année pour vous faire vous même votre opinion sur ce spectacle qui fut créé en 2019.

Au Funambule
53 rue des Saules
75018 Paris.

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