Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.
Par @line
4 211 km, titre de la pièce c'est la distance entre Paris et Téhéran. Ce sont ces km parcourus de ce couple d'Iraniens venus se réfugier en France. À travers lui, leur fille née en France partagée entre deux cultures, le public va revivre les grands moments de leur vie d'exilés, celle de leurs combats pour la liberté, l'entretien d'une solidarité sans faille auprès des leurs, des amis, des compatriotes et la culture de l’amour d’un pays dans l’espoir d'un retour.
Témoins de la barbarie du régime islamique tous les grands moments depuis la fuite du Shah sont évoqués. Brossés les 43 ans de luttes.
Beaucoup d'Iraniens dans la salle. Beaucoup d'émotions. La tension palpable aux moments les plus vifs.
La pièce, le jeu théâtral n'a rien d'exceptionnel. C'est néanmoins une pièce nécessaire à laquelle on est content d'assister pour soutenir l'action de cette troupe, et cette proposition qui complète une trilogie proposée les années précédentes afin que le public soit plus aculturé à la culture iranienne, à leur lutte. ("Les poupées persanes", "Les forteresses").
J'ai pensé aux spectacles d'Alexis Michalik au plan de la forme narrative. Évidemment pas au niveau de la mise en scène celle-ci restant très très modeste.
Étant au 1er rang - j'avais obtenu les deux dernières places car le spectacle affiche complet depuis longtemps- je n'ai pas avoir une vision d'ensemble du décors. Il m'a semblé minimal, astucieux.
Les comédiens tous très engagés furent applaudis avec toute l'intensité qui régnait en salle avant de nous inviter à une minute de projection recueillie pour ces femmes combattantes iraniennes tombées ces dernières années.
Beaucoup pleurent...
C'est une pièce prolongée à partir du 22 janvier 2025
au
Studio Théâtre Marigny
75008 Paris
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