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Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

Réalité et désir

Entre jeux olympiques, week-ends ensoleillées en bord de mer, rénovations intérieures -au propre et au figuré,  précision destinée à l'amie canadienne- il y a aussi les lectures estivales....

Anna Gavalda, m'a adoucit le coeur avec son  "Je l'aimais", après l'excellentissime "Ensemble c'est tout" et voilà longtemps,  " Il faudrait que quelqu'un m'attende quelque part"...

Pedro Juan Guitiérrez, auteur actuellement présenté sur presque toutes les gondoles de libraires avec son truculent "roi de La Havanne" raconte la liberté et le sexe, comme seul plaisir pour se distraire d'une misère sans retour... une mesure de l'enfer, lorsqu'on vit sans philosophie ! L'ambiance torride est à la mesure de l'expression directe, sans pathos superflux ni compassion : de l'art brut !

Je vous recommande également ce prix Fémina 2004
de la hongroise Magda Szabo qui m'a littéralement transportée : "La porte" (2004-->2008 : mais non, il n'est pas trop tard. Même si ce léger décalage avec l'actualité littéraire ne vous aura pas échappé...). Ce portrait inspiré d'une ancienne domestique de la famille de l'auteure, prénommée Emerence, est l'ouvrage le plus insolite, le plus poignant, le plus beau qu'il m'ait été donné de lire cet été.

Ne plus penser à rien est supposé faire du bien... moi, bien au contraire, plongée dans ces lectures multiples, retrouvant ici ou là quelques sujets, quelques traits pris comme sujets introspectifs, voilà que je tombe sur cette phrase de Lucia Etxebarria (dont j'avais apprécié l'excellent "Amour, Prozac et autres curiosités) -extraite de "Cosmofobia"-

"...les sentiments les plus douloureux sont les plus absurdes. L'angoisse des choses impossibles, la nostalgie de ce qui n'a jamais été, le désir de ce qui aurait pu être, l'envie de ce qu'ont les autres, l'abîme qui s'ouvre entre la réalité et de désir, entre  la volonté et l'évidence."
Je me dis que
dans l'épreuve, " l'envie de ce qu'ont les autres"...ne me concerne pas vraiment; mais que pour le reste, cela fait bien échos... mais j'avance... et tiens, cela rime bien avec... évidence!
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S
Je note, pourtant ce n'est pas mon genre de prédilection (plutôt SF et fantastique) mais la Porte me "parle" bien... Merci pour l'info, ça va me donner l'occasion de sortir de mes sentiers rebattus hé, hé... Bécots et je file à ce que j'ai loupé chez toi, pendant que j'ai du temps...
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@
<br /> Tu vois...SF, moi me saoul un peu...<br /> <br /> <br />