Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

House, Amos Gitaï sur scène...

House, Amos Gitaï sur scène...
House, Amos Gitaï sur scène...
House, Amos Gitaï sur scène...
House, Amos Gitaï sur scène...
House, Amos Gitaï sur scène...

Musique live, chants et fractions de vie s'enchaînent. Les acteurs s’adressent essentiellement au public, ne s'adressent la parole que ponctuellement et rarement. Ils existent en parallèle, chacun rivé à sa mémoire, ses doutes ou ses certitudes, sa colère ou sa résignation. Sur fond de métaphores, dans ce conflit israélo-palestinien représenté il s'agit de la recherche d'une possible réconciliation en évoquant la mémoire du passé, les destins humains, palestinien et israélien. On revient très souvent sur 1948. Sur la diversité des rivages et des cultures. Sur la richesse que tout cela représente. Sur ce qui pourrait unir plutôt que désunir. Pourtant. Pourtant il n'est pas possible de rester sourds ou aveugles...

La maison est située à Jérusalem ouest, là où juifs Arabes, palestiniens, Israëliens ont été des occupants successifs de ce petit bout symbolique de territoire.

Dans ce moment de théâtre les gens qui regardent la même chose voient des choses différentes. Ce qui renvoie à la difficulté de trouver l'issue à laquelle chacun aspire, l'espoir insensé que l'on cherche malgré soi encore après presque trois heures de représentation sans entracte...

La pièce est parlée en anglais, arabe, français, hébreu et yiddish se joue en salle comble, et, Amos Gitaï cet après midi était là, il a été très applaudi sur scène, salué avec tous les artistes.

 

House
Au théâtre de la colline
Jusqu'au 13 avril 2023

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article