Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.
Par @line
La froidure a vidé les rues de Paris. Le métro est quasi vide la journée. On sent bien que ceux qui sortent, ne le font que parce qu'ils en ont la necessité !
Pourtant, sous ce ciel bien bleu, ses pâles rayons de soleil, la vie continue d'étirer l'hiver dans l'espoir d'un printemps prochain... Le renouveau... possible ? Sera -t-il dense ?
Côté danse,
Nijinski : le romantisme absolu ; André Derain ou la légèreté de l'être ; Emile Nolde ou Ernst Ludwig Kirchner pour la danse au temps du fauvisme ; l'admirable William Forsythe pour ces
lectures extraites de ses improvisations (de 1996); le feu d'une Joséphine Baker filmée par Calder avant qu'il ne lui tire au fil de fer son portrait mobile (en 1926) ; enfin ce bouquet
garni pour danser sa vie ne serait rien sans ceux que j'ai vu sur scène il y a presque 40 ans : Merce Cunningham, Pina Bauch et à peine un plus tard, Anne Teresa de Keersmaeker !
Une rencontre, car toujours dans ce genre d'exposition il en est une, en bout d'exposition, en salle noire, l'installation vidéo (de 2006) d'Ange Leccia sur
une musique entêtante d'Eartha Kitt ("Where is my man") avec les castagnettes, oeuvre intitulée "Possible Étoile
". (jusqu'au 8 avril)
Autre surprise à Beaubourg : un petit tour aux collections permanentes où l'on découvre enfin du neuf en matière d'art contemporain, donc, à approfondir pour les ers dimanche de mois... où
l'accès au musée est gratuit.
Côté théâtre, Pierre Arditi donne la réplique àCatherine Hiégel Au Rond Point. Ils jouent un couple absorbé par un vide sidéral que seule la télé unis dans une tendresse jamais exprimée.
"Moi j'y crois pas" est l'entrée en matière d'anecdotes de vie commune d'une banalité universelle, où la crainte est grande de stopper tout pour s'étreindre et laisser
la tendresse exprimer l'amour... de séquences mordantes, en séquences prochent de l'absurde, on selaisse aller à rire : lorsque l'homme part promener le chien qu'il n'a pas, alors que la femme se
plonge dans les documentaires animaliers... la situation est campée.
Sobriété d'une mise en scène, salle comble, rires entre grincements de dents, Jean-Claude Grumbert toujours brillant.
Coté cinéma, en ce moment deux films propsosent aux citoyens d'ouvrir un débat de société en cette période politique électorale :
"Les chiens de garde" où de façon magistrale en images d'archives savamment montées avec des reportages récents , il est question des accointances entre le monde des
grands dirigeants -capitaines d'industries- et de patrons, d'hommes politiques, avec les journalistes vedettes, et une trentaine d'experts de tout poil...
Tout ce monde se retrouve chaque dernier mercredi du mois au Crillon pour partager à huis clos leur vision monolithique de la mondialisation dont ils sont tous acteurs !
La pensée unique va devoir trouver un autre nid d'amour car elle est démasquée !
Et il y a "La République de la malle bouffe" qui s'invite aussi au débat. Surveillez les salles Art & Essai, des débats post projections sont organisés à Paris et en
province.
Au cinéma des Cinéastes (place Clichy) j'ai donné RV aux amis disponibles qui de province ou de Paris peuvent participer à la séance de16h, jeudi 9 février. L'entrée est gratuite, comme pour tous les films qui y sont actuellement présentés dans le cadre du 29ème Festival du film d'environnement (7 au 14 février , et c'est la région qui paie!).
Au cours du débat, une devinette a été posée aux participants : il fallait découvrir quel produit alimentaire se cachait derrière l'étiquette de composition lue par le réalisateur... le gagnant se voyait remmettre le numéro spécial de la Révue 89 dédiée au film et la vidéo gracieusement.
J'ai gagné l'ensemble !!!
Mais oui, survivre sans le travail c'est possible !
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