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Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

En peine avec Evelyne, chantons encore et toujours Ferrat

Déjà du haut de mes huit ans, je fredonne
''... nus et maigres, tremblants,
dans ces wagons plombés qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants''.

La fraîcheur de mes quinze printemps m'autorise ensuite ''Ma Môme''.

Plus tard, en rafale,
''Camarade'', ''Aimer à perdre la raison'', La Femme est l'avenir de l'homme''
marquent l'intensité de ma vingtaine :
l'engagement, l'amour et le féminisme sont au rendez-vous.

Aujourd'hui,
 le chagrin agite ma cinquantaine. Je pleure cet homme clairvoyant.
Trop longtemps écarté et censuré, si bien qu'il a fini par ''oublier'' qu'il chantait magnifiquement et que l'on raffolait de son sourire généreux et de ses yeux pétillants d'intelligence.
 
Je m'ennuyais depuis longtemps de Jean Ferrat,
sans trouver vraiment de raison qui justifiait son absence.

Maintenant, je sais pourquoi il sera absent de mon présent,
mais je sais aussi pourquoi je vais m'ennuyer doublement.
Merci Jean Ferrat!

TEXTE ECRIT HIER, le 14 mars 2010 par mon amie d'enfance, Evelyne qui demeure au Canada.

A Evelyne : Il était voisin de mon père à Vitry, où il avait un appartement dans les années 70...
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