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Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

Le barrage de la langue en région d'ex-Indochine

Communiquer dans cette région Indo-Chinoise en anglais s'avère assez malaisé et le barrage relatif à la langue (Vietnamienne, Cambodgienne, Laotienne) bien réel.
De surcroît, nous constatons que les habitants de ces pays -ci ne sont pas très enclins à communiquer (hors commerce) et ne font pas preuve d'un sens emphatique particulièrement développé!

Toutefois cette remarque demande à modulée : dans ces trois pays visités, si l'on a à faire à des commerçants chinois, nous avons pu constater l'évidence de la primauté du commerce qui forge l'intégration chinoise.
D'ailleurs, dans le monde, les chinois sont partout!
Par contre, lorsque l'on tombe sur un chinois qui ne pratique que le chinois, il le signifie avec une certaine rudesse, le visage fermé et on peut même penser que de cette gêne il vous en tient rigueur!
Ainsi à Phongsally au nord du Laos, lors d'une arrivée particulièrement tardive, (c'est à dire 20h, heure à laquelle on se couche preque partout en milieu rural!) le patron de l'hôtel après avoir répété après moi en anglais ma demande de chambre pour couple, s'est mis à hurler le visage crispé
CHINESE! CHINESE! CHINESE! sans que j'en comprenne la raison!
Sans doute voulait-il me signifier qu'il ne parlait qu'en chinois et m'en voulait de ne pas communiquer dans sa langue?
Il ne m'a pas loué de chambre et puisque les guesthouses étaient fermées, nous nous sommes rabattus sur l'unique immeuble paquebot... tenu également par des chinois !!!

Quant aux commerçants Vietnamiens ils sont plutôt débrouillés aussi...
Preuve en est, l'organisation des transports Vietnamiens qui est de loin supérieure à celle des deux autres pays. Mais la prononciation de l'anglais par ceux qui pense le parler est affreuse et si mauvaise qu'on a du mal à aligner une phrase de conversation! Cela démotive à communiquer à l'usure!
Alors certes, ils baragouinent parfois un semblant d'anglais, mais si on est amenés à faire répéter, très vite le locuteur perd confiance, puis patience, et les choses s'embrouillent!

Tout cela est différent de l'Inde où les gens des campagnes cherchaient à nous connaître même si elles le faisaient dans leur dialecte on sentait cette envie, ce désir de parler avant tout... et bien souvent, nous avons croisé des gens qui s'exprimaient évidement dans un anglais plus châtié que le nôtre!

A Saïgon, lorsque l'on croise des personnes francophones du coup cela est infiniment précieux et agréable. Là où nous avons élu domicile, chez Mary mini Hôtel, choisi dans le Routard, notre hôte Vietnamienne parle un français impeccable. Ce qui nous a facilité la communication utile à l'arrivée au Vietnam.
Nous avions aussi repéré une gargote populaire fréquentée par de nombreux locaux dans une petite rue parallèle à deux pas derrière l'hôtel : la patronne francophone parle un joli français chantant et nous fait toujours l'honneur de prendre elle même la commande lorsqu'elle nous voit attablés.
Nous prenons plaisir à déguster là de délicieux beignets d'araignée, de calamars onctueux avec un jus de coco servi frais à même la coque. De grandes cuillères à dessert fournies en fin de repas permettent de racler la fine couche de coco intérieure ce qui suffit à faire un dessert simple et savoureux.

Alors comuniquer sans barrage? Pas simple...
Si vous venez à demander votre chemin... que vous n'achetez rien... ne consommez rien... alors patience... il faudra conserver le sourire et faire confiance à votre bonne fortune!
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S
<br /> <br /> Pour l'anglais, ça ne me gênerait pas plus qu'ailleurs, je ne le parle pas hé, hé...  certains sont coincés par la barrière des langues, pas moi, ça m'oblige à tenter de me faire comprendre<br /> et à apprendre certains trucs du pays visité (en Turquie, me suis d'ailleurs faite avoir en causant "trop bien" la phrase que j'avais mémorisée, le type m'a répondu en turc et longuement avant de<br /> voir ma figure effarée hé, hé)<br /> <br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> En vieillissant sur de courts séjours, la paresse fait que l'on pratique l'anglais plutot que d'apprendre un peu de la langue locale.... mauvais<br /> signe!<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> Merci et bonjour  REgine que tu connais bien<br /> <br /> <br />
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<br /> Justement rien est comme a Paris ici! <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> Très intéressant mais les gens ne doivent pas être hospitaliers non plus leur vie en milieu rural doit être dure et c'est pour cela qu'ils se referment peut-être Bises Régine que tu connais<br /> bien <br /> <br /> <br />
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<br /> Les ruraux lorsque l'on prend le temps sont plutot hospitaliers en Asie du Sud Est...<br /> Malgre leurs rudes conditions de vie. Au Vietnam sud par exemple ils auraient meme tendance a tout offrir sans penser au lendemain...<br /> <br /> Le cote bourru dont je parle est celui de personnes qui semblent pas policees aux relations comme nous le sommes. Difficile de comprendre exactement ce qui les amenent a se refermer<br /> brutalement.<br /> Et toutes nos hypotheses ne resteront que des hypotheses...d'interpretation.<br /> <br /> <br />