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Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

Ciné 2023 : Novembre (2ème quinzaine)

Ciné 2023 : Novembre (2ème quinzaine)
Ciné 2023 : Novembre (2ème quinzaine)
Ciné 2023 : Novembre (2ème quinzaine)
Ciné 2023 : Novembre (2ème quinzaine)
Ciné 2023 : Novembre (2ème quinzaine)
Ciné 2023 : Novembre (2ème quinzaine)
Ciné 2023 : Novembre (2ème quinzaine)
Ciné 2023 : Novembre (2ème quinzaine)

- " Rien à perdre" de Delphine Deloget avec Virginie Efira, Félix Lefebvre, Arieh Worthalter, Mathieu Demy, India Hair, Alexis Tonetti...

De malheureux concours de circonstance, dans la vie, ça arrive. Cette mère qui élève seule ses deux enfants va se trouver en but à l'implacable rouleau compresseur administratif qui va lui ôter son plus jeune fils et le placer en foyer... une spirale infernale en route, rien ne pourra stopper!

Virginie Efira comme toujours, interprète avec nuance et de façon époustouflante les émotions, la mise en mots de cette implacable histoire où il faut une mère lionne pour en sortir... tous les autres comédiens jouent juste. Y compris la remarquable India Hair qui doit absolument faire attention à ne pas rester cantonnée dans ces types de rôles ou caractères de personnages qui lui sont  assignés tels : "Par Park"  et "Des gens bien".... Ce qui ne l'empêche pas de jouer juste.

 

- "Little girl blue" de Mona Ayache
Avec Marion Cotillard, Mona Achache, Marie Bunel, Pierre Aussedat, Jacques Boudet...

Après le suicide de sa mère Mona Ayache décide de la ressusciter pour rejouer sa vie et la comprendre. Elle dispose d'écrits, d'enregistrements, de malles entières de photos,... elle embauche Marion Cotillard pour incarner la disparue.

Idée dont dès le départ je me suis posée la question de la pertinence et donc du traitement cinématographique possible. Si l'actrice se transforme sous nos yeux éblouis. On l'a voit geste après geste entrer dans la peau du personnage, puis marcher, parler avec sa voix et son phrasé. C'est du très très beau travail de comédienne. Tout le reste du récit manque de tout.

Voilà, j'ai craqué. Et à la moitié du film je suis sortie! L'ennui abyssal m'a saisie. Même avec une Marion Cotillard performante, je n'avais aucune raison de subir ce morne scénario alors que je tombais de fatigue... endurance  limitée ce jour là !

 

- "Goodbye Julia" du soudanais Mohamed Kordofani avec
Eiman Youssif, Siran Riak, Nazar Goma, Ger Duany, Paulino Víctor Bol...
Il s'agit d'un premier film, présenté à Cannes 2023, Prix Liberté de selection Un certain regard. Un triste événement va lier d'amitié une riche soudanaise musulmane du Nord à une soudanaise chrétienne du Sud démunie après la mort de son mari.  Que cache la sollicitude de l’une envers l’autre ?
Le réalisateur mêle l’intime aux troubles de cette société soudanaise au moment où entre le nord musulman et le Sud chrétien la partition s'apprête être votée. On sent les clivages sociaux, le racisme systémique, la quête d'émancipation de ces femmes piégées dans les secrets et faux semblants.

Un film au récit linéaire fort, au rythme soutenu, extrêmement émouvant.

 

- " The survival of Kindness" de Rolf De Heer

avec Mwajemi Hussein, Deepthi Sharma, Darsan Sharma...

Sous un soleil de plomb, une femme est abandonnée dans une cage de fer dans le désert australien. Elle s’en échappe.

À partir de là, le spectateur est acteur de l'odyssée aux confins d'un monde en désolation.

Le stupéfiant dans ce long métrage de deux heures, sans moyens, sans script, sans dialogues, sans acteurs connus, c'est sa réalisation en totale liberté à partir de décors naturels en Australie ( deux régions) et celle du spectateur invité à cheminer avec cette marcheuse qui s'évade... vraiment ? Sacrée proposition onirique, émouvante d'une force spectaculaire. Film hors normes! Réalisateur dont il faudrait voir les autres œuvres.

 

- "Simple comme Sylvain" réalisé par Monia Chokri avec Magalie Lépine Blondeau, Pierre-Yves Cardinal...

Assez drôle une moitié de film, cette comédie romantique dresse le portrait d'un homme et d'une femme de milieu social que tout oppose, tomber éperdument en amour c'est la partie la plus intéressante du film. Car ensuite, la seconde devient vite ennuyeuse à force de clichés dont on a compris l'issue. La critique du couple est néanmoins sans concession, ce qui n'en fait pas un mauvais film, d'autant que les comédiens sont excellents.

 

- " Sambre" mini série franco- Belge disponible en Replay sur A2

de Alice Géraud & Marc Herpoux avec Alix Poisson (Christine Labot), Olivier Gourmet (Etienne Winckler).

Cette fiction librement inspirée de faits réels fait froid au dos. Comment durant 30 ans un violeur en série a-t-il pu échapper à la justice ?! (56 agressions sexuelles !) À l'écoute des dialogues, au jeu des comédiens, on perçoit toute l'évolution du regard et de la prise en compte de la parole des femmes qui demeure encore bien insuffisante, même après "Me Too".

 

- " Pierre Feuille Pistolet" documentaire de Maciek Hamela

À son bord de son, minivan à  huit places, Maciek Hamela évacue bénévolement des ukrainiens qui fuient leur pays depuis l'invasion russe. L'espace clos du minivan le temps du transport devient cocon dans lequel confidences, témoignages, peurs et espoirs s'expriment.
Tandis qu'à l'extérieur, le décor de la guerre défile sous nos yeux. On y retrouve toutes les étapes importantes de cette guerre en Ukraine.

 

- "Slava Ukraini" documentaire de Bernard-Henri Lévy et de Marc Roussel,
avec BHL...

3ème documentaire sur le sujet de BHL qui témoigne de l’âpre quotidien des "citoyens-soldats" dans les tranchées en Ukraine. Quelques récits et images fortes, n'effacent pas l'insupportable emphase dans cet égo-trip de BHL. Réservé aux inconditionnels.

 

- " Leni Riefenstahl - La fin d'un mythe" documentaire (2020) de Michael Kloft disponible
sur Arte-Replay

Une biographie de la documentariste Nina Gladitz, vient raviver la controverse. Fruit d’un travail de plusieurs décennies nourri de documents d’archives inexploités jusqu’à présent, cette publication contredit l’hypothèse de "la bonne foi".

Non contente d’être une propagandiste hors pair, la cinéaste apparaît froidement opportuniste, manipulatrice, voire usurpatrice établie de l'oeuvre de Willy Zielke, bien plus impliquée dans les crimes nazis qu’elle ne le prétendait.

 

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D
Bonsoir, parmi tous les films cités, je n'ai vu que Rien à perdre qui m'a plu même si certaines situations étaient un peu exagérés. Le film avec Marion Cotillard ne me tente pas du tout. Bonne soirée.
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