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Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

Mondial placard : l'égalité femme/homme au travail

Mondial placard : l'égalité femme/homme au travail
Mondial placard : l'égalité femme/homme au travail
Mondial placard : l'égalité femme/homme au travail
Mondial placard : l'égalité femme/homme au travail

Cette comédie sur l'égalité Femme-Homme écrite à partir d'interviews de femmes travaillant dans le monde de l'entreprise rengorge de situations, de petites phrases et de postures dont nous avons tous fait l'expérience un jour ou l'autre dans le milieu professionnel.

Ici, la nomination d’une femme au poste de direction bouleverse l'organigramme très masculin de Mondial Placard au point qu'un cadre furieux fait un pari, assez improbable...
Le divertissement dans cette pièce de boulevard qui n'échappe pas aux clichés de son genre (les poursuites et les portes qui claquent, le placard où l'on se cache, le jeu un outrancier parfois...) se trouve dans l'écriture incisive,  les reparties vives. Et bien que certains personnages de ce fait ne dépassent pas la caricature, c'est drôle.
La vivacité du jeu des sept comédiens est des plus toniques et divertissante. Ils jouent bien, surjouent un peu trop parfois, aussi.

Nous avons eu du mal à accrocher les cinq premières minutes... Tant le débit rapide nécessite une certaine accoutumance...  Trop rapide, et pas assez articulé, au point que tout au long de la pièce, on peinait parfois à comprendre les chutes de phrases, l'ensemble du propos pouvait échapper. Dommage. D'autant que nous étions en bout de salle en orchestre et qu'il nous fallait déjà vraiment tendre l'oreille.
Bonne mise en scène, habile et astucieuse.

Le questionnement de fond  vous laissera sur votre faim et vous pourrez toujours méditer sur la pirouette finale bien pensée qui fait l'économie d'une critique, figeant le propos dans tout ce qu'il y a de plus conventionnel.


Texte et mise en scène : Côme de Bellescize

Jusqu'à fin mars 2024
Au Tristan Bernard
64 rue du Rocher
75009 Paris

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