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Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

Les petits métiers !ndiens

Un portrait cela peut se commenter. Celui-ci montre déjà beaucoup sur la façon dont cette femme vit dans une !nde qui désormais vante l'enrichissement personnel comme objectif, soigne sa croissance à 10% l'an.
L'ISF, le montant de ses charges patronales, le versement de l'Assedic, son assurance maladie... sa prise de congés, autant de sujets incongrus qui ne peuplent certainement pas son imaginaire !
Vous ai-je raconté que dans les campagnes, les !ndiens se réunissent devant le poste de TV -lorsqu'il y en a un et donc aussi du courant- et regardent fascinés les publicités de produits d'entretien pour cuisines aménagées dont ils pensent qu'elles relèvent de la pure fiction ?

Des forgeuses de bracelets il en est partout en !nde : dans
les foires perdues au fin fond de la campagne, au bord des routes, sur les marchés surtout...

Le moindre rassemblement d'!ndiens lors de fêtes religieuses va se caractériser par un marché plus ou moins étoffé de petits métiers qui chez nous ont disparu depuis belle lurette, et qui sont néccessité vitale pour ces villageois ; ils feront des kilomètres à pied ou en bus pour "venir en ville" faire leurs achats ou leurs trocs, rencontrer des connaissances, voir leur famille au passage...

Les hommes choisissent avec attention les bracelets qu'ils offriront à leur belle, les femmes viennent les faire ajuster à leur mesure. Une !ndienne même pauvre se doit de porter des bracelets, élément d'une parure indispensable, assortie aux couleurs de son sari.
Cette femme au travail a été photographiée à Bundi. Oui, encore Bundi, la ville bleue un peu à l'écart des sites touristiques où, néanmoins, comme ailleurs, sévissent les mêmes maux engendrés par un tourisme dégradant en pratique sur la planète.
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L
Dommage, je ne vois pas la photo... Il me semble que l'inde, comme la chine ne résistera plus très longtemps à la mondialisation non ?Une vie certainement plus facile les attend (dans un certain sens), mais c'est au prix de la disparition de leurs spécificités !Ainsi va le monde...
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@
La revoici... la revoilou.... :)))
S
PS: totale impolitesse, même pas le petit coucou pour vous souhaiter un bon week-end pffff ! Bises du coup !
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@
Merci! La photo devrait-être de retour....
S
Il y a un grand espace blanc, je suppose qu'il doit y avoir un cliché sur ton article, mais je ne vois rien... ou alors, t'as eu la main lourde sur la touche entrée en tapant hé, hé.Par contre, en cliquant sur les mots soulignés, aucun problème. Pour les parures, en Afrique du Nord, c'est aussi la coutume, la nana se devant d'avoir l'équivalent ou un bon pourcentage de sa dote en parure, histoire de dire que le type fera une bonne affaire certainement....Pour le cornegidouille de patafiolle, normal que tu ne connaisses pas, c'est très "familiale" l'expression
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