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Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

Ciné 2023 : Octobre (1)

Ciné 2023 : Octobre (1)
Ciné 2023 : Octobre (1)
Ciné 2023 : Octobre (1)
Ciné 2023 : Octobre (1)
Ciné 2023 : Octobre (1)
Ciné 2023 : Octobre (1)

Première quinzaine du mois :

- "The Old Oak" de Ken Loach avec David Turner, Ebla Mari, Trevor Fox...

Selon le réalisateur ce serait son dernier film. Au cours du débat qui a suivi la projection, son co- scénariste, Paul Laverty indiqué qu'il faudrait voir " Moi Daniel Blake (2016), " Sorry we missed you" (2019) et celui-ci (2023) comme un seul film et même film en trois parties.

L'accueil d'immigrés Syriens dans un village où les habitants se trouvent laissés pour compte va contribuer à les radicaliser dans des postures extrêmes, où le racisme va s'exprimer dès lors où d'aucuns chercheront à développer des actions solidaires...
Qu'en est-il de l'espoir d'un avenir à vivre ensemble ?
Les questions soulevées sont celles de notre actualité politique et sociale en Europe.
Un peu trop de patos en fin de film, n'enlève rien à l'intérêt du sujet, bien que ce ne soit pas du niveau du film de 2016.
Le co-scénariste à remplacé Ken Loach tombé avant le débat... la salle affichait complet. Souhaitons un bon rétablissement au réalisateur de 87 ans.

 

- " La fiancée du poète" de et avec  Yolande Moreau,
Sergi Lopez, Grégory Gadebois, Esteban, François Morel, Thomas Guy, Anne Benoît, William Sheller ...

Dans ce troisième long métrage de la comédienne réalisatrice, elle campe une comédie sociale toute empreinte de tendresse et de mélancolie très empreint de réalisme poétique. On reconnaît bien sa pâte, son monde sensible. Sans faire de grands discours, elle distille des bulles de poésies pareil à des bulles de savon. On ne sait pas trop où ça va, ce qui peut être vu comme un défaut de scénario, sauf si dans un "lâcher prise poétique où le temps s'étire à la lisière d'un possible ennui, on accepte le voyage... le long de cette Meuse à Charleville Mézières, somptueusement romantique, assurément Rimbaldienne.

C'est un fragment de vie. Celle improbable et ordinaire d'hurluberlus réunis dans une vie qui va comme elle va... ils  s’arrangent avec le réel quitte à s’inventer des pans de vie pour le rendre supportable, plus beau... et c'est très doux, très tendre, totalement décalé à voir dans l'ambiance anxiogène française et internationale du moment.

 


- " Le syndrome des amours passées" des réalisateurs Ann Sirot & Raphaël Balboni
avec Lucie Débat, Lazare Gousseau, Nora Hamzawi...

Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution au syndrome de ce couple en mal d'enfant : ils doivent recoucher une fois avec tou.te.s leurs ex.... Sacré pari, turbulences,... amusant.


- " Le règne animal" de Thomas Caillet avec Romain Duris, Paul Kircher, Adèle Exarchopoulos, Tom Mercier, Billie Blain, Xavier Aubert...

Une vague de mutations transforme peu à peu certains humains en animaux. Ces mutations touchent la famille de François elles vont bouleverser sa vie. À la suite d'un accident des créatures s'échappent d'un convoi, dont sa femme fait partie...
Bien que ce genre de film ne fasse pas partie de ce que j'apprécie au cinéma, à  moins qu'il ne vraiment
excellent,
justement, Thomas Cailley réalise là, un long métrage où il n'y a rien à redire. Il EST excellent :
le scénario, les dialogues, la mise en scène, les images, la profondeur de champ, le jeu des acteurs, tout, absolument tout, est d'un très bon niveau... On ne voit pas les deux heures passer!


- "L'air de la mer rend libre" de Nadir Moknèche,
avec Youssouf Abi- Ayad, Kenza Cortas, Saadia Bentaïeb...

Piégés par leurs familles, Saïd et Hadjira s’unissent malgré eux, pour retrouver, chacun de leur côté, une forme de liberté.
Le metteur en scène aborde les sujets des mariages arrangés, l'acceptation de l'homosexualité, l'émancipation des couples au sein de leurs familles. Il le fait par touches successives avec pudeur.
La conclusion du film cependant est discutable et m'a déplu.
Seule frustration, et pas des moindres, le parti pris d'une fin où la femme sera sacrifiée au profit de la mère... dans un accomplissement des plus traditionnels, tandis que l'homme sera promis à vivre sa vie amoureuse sans entraves dans son couple !

Il y a encore du chemin pour qu'une égalité véritable homme / femme soit envisagée.

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