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Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

Hong Kong star... avec C. comme

In the mood for love
2046
Won Kar Wai
Hong Kong des annees 60
comme l'esprit du moment...

le taxi nous mène dans l'appartement des Français
une porte vitrée s'ouvre
sur un immeuble grand luxe au 25 étage
par la baie vitrée la baie de Hong Kong
la mer des montagnes et des tours hautes
lumineuses condensées regroupées
presque concurrentes

dans le coeur de l'ile, les immeubles sont si serrés
que l'on se sent comme dans un nid, berceau
pris dans de grands bras de lumières le soir
sur les façades courent des arc-en-ciels électriques

les dessous des buildings ce sont leur backside
décrépits , moisis, aux ventilations qui ressortent
des tables dehors, à leurs pieds,
des ruelles étroites escarpées,
de la vapeur de nouilles chinoises mêlée à la moiteur du temps
derrière l'immeuble qui touche le ciel noir,
en face
une ombre se dessine dans la cuisine,
c'est un homme occidental
il est rejoint par une femme chinoise
qui l'embrasse...


le ferry s'éloigne où se rapproche toujours
du quai de lumière, point de mire
Victoria Harbour
cette façade fascinante, obsédante
fatigante comme une image fixe et unique...
éblouissante jusqu'à cette frénésie du shopping
qui hypnotise même le mouvement compulsif
j'en arrive a me perdre, me dégouter même un peu
...il y a certains achats qui sont sur mon bureau, emballés,
surtout celui qui m'a fait rater l'avion...

le musée d'art de Hong Kong
 2 heures à m'y retrouver
et si le bien-être de ce lieu venait
du fait que rien n'y est a acheter
quelle suprême délectation:
du beau gratuit sans valeur marchande


je pense aux oreilles de Mickey, à ces Chinois
nombreux en densité, travailleurs jusqu'à l'obsession
consommateurs, la nuit le jour de babioles, de tout de rien
le contraires des Indiens davantage dans le recyclage
pour lesquels fabriquer c'est refabriquer
jusqu'à l'éternelle réincarnation de l'objet
dans toutes ces vies possibles, et ses utilisations....

sociéte de consommation
ivresse de la lumière
parfum britanique
euphorie
nous avons, ma troupe et moi,
ouvert le bal du 13 juillet
et avons meme gagné à la loterie
une invitations dans un grand restaurant
où nous délectames de sushi
dans sa mer de Bordeaux!


euphorie électrique, le soleil se lève,
il est 5h30, c'est la prise de la Bastille et nous allons nous coucher.

toujours s'ennivrer...
mais de quoi?
minute papillon

Le temps s'est noyé
j'ai raté l'avion!

Des nouvelles reçues de et par Christelle,
l'amie de Delhi (9 au 16 juillet 2008)

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