Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.
Ca, c'est l'allure de notre chambre à l'hôtel après une grande lessive.
Nous achetions nos dosettes de lessives journellement comme les indiens, tandis que l'artiste tendait son fil et que, chaque soir, le même rituel d'accrochage
après la toilette donnait à notre environnement des allures de campement.
En deux heures tout était sec. Même nos sacs à viande dont vous voyez un exemplaire satiné et coloré, tout comme un autre vestige : ma première tenue !ndienne... qui a rendu l'âme après 4 mois de lessivage intensif !
Sans transition,
comme disent "les journaleux" télé, en zappant, en huit jours, nous avons vu deux
reportages télé sur les cheveux de qualité
formidable collectés gracieusement en !nde, vendus hors de prix une fois
traités et acheminés dans 54 pays occidentaux sous forme de
"rajouts". (Lors d'un deuil, avant l'entrée dans l'enceinte sacrée d'un temple ou lors d'un pélérinage, les indiens se rasent la tête...)
Les femmes !ndiennes (car ce sont elles principalement qui font ce travail en "usine")
seraient payées - y affirmait-on - 30 euros/mois (effet d'annonce? Ce salaire nous semble bien mirobolant pour un
pays qui paie ses ingénieurs 800 roupies/mois, soit environ 15 euros/mois!). Ces mèches, à l'arrivée sont posées sur de jolies têtes ravies de ressembler à des poupées Barbie pour la bagatelle de 900 euros ...
Euh...à ce prix, dites-vous, mieux vaut qu'elles soient les plus belles pour aller danser, non
?
Car évidement, je n'obtiens pas les bons renseignements la première fois, et il faudra que je rappelle pour cela après avoir constaté avec rage les erreurs. Et...
ya pas où protester !
Car de toutes les façons, bon gré, mal gré, faut payer la communication. Pas de recours possible sur l'erreur ou l'incompétence. Conclusion, rien ne sert de rouspèter puisque le temps passé à le
faire en ligne est à votre débit sans aucune éventualité d'être entendu ! Vu que vous serez pas remboursé pour un service non rendu, mieux vaut écourter.
Voilà.
Fustiger ne sert à rien !
La personne au bout du fil est certainement mal payée. Au rendement, peut-être même délocalisée ?Au mieux elle n'en ait rien à faire... et au moins elle échapera à l'ulcère.
La notion de "services" en France c'est la concurence SANS le service.
Voilà qui ne nous rend pas le retour Zen.
Avant de partir, j'avais renoncé à acheter du perche du Nil après avoir vu le film
"Le cauchemar de Darwin"; un reportage tourné sur 15 ans par un réalisateur, au bord du 2ème lac plus grand du monde, le lac Victoria en
Tanzanie...
Pour ceux qui ne l'ont pas vu, débrouillez-vous pour voir cette perle montrant les conditions de travail des
africains, les circonstances de l'explosion de l'élevage en fermes de ce poisson. Pour finir, sachez que nous finançons cet inespsie par le truchement de l'Union Européenne
!
Avant de partir, j'avais décidé -sur les conseils
d'amis écologistes excédés par la diminution de nos forêts- de bourrer les enveloppes affranchies T de publicités
diverses (toutes celles qui innondent abusivement nos boites à lettres...) pour prix de leur inconscience à préserver nos ressources naturelles.
Et le prix du pétrol dans tout cela ? Allez, continuons à laver le linge sale...
Des pétitions à maintes reprise lancées auprès des consommateurs les enjoint de boycotter une journée complète Total. En vain. Pourtant, vous n'imaginez pas le poids que nous aurions si nous nous donnions le mot pour une série de boycottages... la liste, je le crains, risque d'être interminable.
Je laisse libre cours à vos suggestions estivales...