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Ce journal a débuté avec la naissance des Blogs en 2005 pour accompagner les six mois d'aventure en Inde d'où son nom, !ndianeries. Mot inventé dans l'urgence avec un engagement d'un article posté chaque jour sur des ordinateurs locaux, avec des claviers pourris, des temps d'attentes interminables.., d'où des corrections jamais réalisées. J'en implore votre indulgence en lisant "La malle de l'!nde" & les "!ndianeries". Puis, d'autres voyages ont suivi et des humeurs de l'entre deux, et pour finir "Survivre au travail"... la chose la plus formidable qui soit pour les chanceux que nous sommes, à jouir d'une retraite.

Marché de brousse : Nguegnane (Siné-Saloum)

Marché de brousse : Nguegnane (Siné-Saloum)
Marché de brousse : Nguegnane (Siné-Saloum)
Marché de brousse : Nguegnane (Siné-Saloum)
Marché de brousse : Nguegnane (Siné-Saloum)
Marché de brousse : Nguegnane (Siné-Saloum)
Marché de brousse : Nguegnane (Siné-Saloum)
Marché de brousse : Nguegnane (Siné-Saloum)
Marché de brousse : Nguegnane (Siné-Saloum)


Nous avions choisi le 4x4 qui... était en réparation à Mbour. Le charmant responsable de l'écolodge de Simal nous propose en remplacement un taxi avec guide. Malé né au village voisin Simal, d'où le nom de l'écolodge et Youssou son cousin, nôtre  chauffeur qui habite Fimla, le chef lieu.
Entre eux les comparses dialoguent en Merer le dialecte régional local tandis que nous roulons en direction du marché de Nguegnane. Ce dernier ne se tient que le mercredi et dimanche.
Nous enchaînons les pistes arrivons un peu avant 10h après avoir admiré une multitude de Baobabs à la conversation fleurie, des tiges de mils entreposées en cercles concentriques jusqu'à former des mottes, laissé traverser la piste des troupeaux d'animaux... et quelques enfants Peulhs -tribu nomade- dont ils nous disent qu'ils sont peu scolarisés. Malé me désigne du doigt une école de brousse avec les sanitaires attenants au milieu des palmiers juste à côté de la forêt protégée de rôniers au milieu de nulle part.
Nous découvrons que ces arbres, les rôniers, ont un fruit que nous goûterons dans ses deux formes : en coque et en tige.

Arrivés au marché nous sommes fascinés par la foule colorée une marée humaine bruyante où chaque personne semble collée aux autres comme aux heures d'affluence dans le métro parisien. Le soleil nous aveugle un peu et il faut s'approcher pour voir que l'on est dans le quartier de la vente du mil, celui où les femmes sont debout ou assises contre d'énormes sacs posés au sol. Pour juger de la qualité, il faut entr'ouvrir glisser la main et l'égrainer. Ça discute prix et quantité de partout. La densité  humaine est telle que les premières minutes il m'est impossible de prendre une photo. J'ai l'impression d'être sous le nez des gens. Nos deux compagnons m'encourage et me disent " vas-y tu peux en prendre, personne ne te diras rien". Et me voilà partie à mitrailler. Parfois  presque à l'aveugle car le soleil monte vite... et nous voilà  partis à explorer ce très très vaste marché durant près de trois heures : les tissus, les légumes, la quincaillerie, les grigris, les médecines parallèles, les produits d'entretien... un festival de couleurs, bercé de musique ici, de rires ou d'apostrophes là, de salutations plus loin... Il faut se pousser pour laisser passer une charrette, faire attention à celui-ci qui maîtrise pas son âne et pas lâcher son sac ni ses affaires des yeux alors qu'ils sont avides de capter toute cette agitation.
Fatigués de la poussière et de la chaleur qui s'est installée nous n'aurons pas la force de pousser jusqu'au marché des animaux.

Nous rentrons

 

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