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Le Cid...
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Le Cid...

Au théâtre classique, lorsque l'on associe action, suspens, combats, histoire romanesque et invraisemblable... on reconnaît bien le Cid de Pierre Corneille, LE récit exalté qui parle du cœur ! Qui n'a pas appris par cœur à l'école un certain nombre de vers qui demeurent gravés à jamais en nos mémoires ?

À ce titre, Le Cid est placé dans notre mémoire collective en-vers et en conflits.

La pièce mise en scène par Frédérique Lazarini ne dure qu'une heure trente sans temps morts. Elle a coupé des scènes et occulté des personnages comme l'infante pour resserrer l'intrigue autour du dépit amoureux.
Beaux costumes, belle lumière, une diction presque parfaite si l'on exclu Lara Tavella (Chimène) dont toutes les chutes de phrases du début de jeu lorsqu'elle n'est pas face au public sont inaudibles. Ses cinq autres partenaires masculins sont presque parfaits... là aussi, un petit peu moins de vociférations pour Arthur Guézennec incarne Rodrigue avec une belle fougue aurait produit un peu moins d'emphase, un jeu plus subtile par moments.
Le prince est représenté par une marionnette, Elvire est jouée par un homme... Guillaume Veyre. Cela passe très bien. Quentin Gratias en Don Sanche joue juste, Lionel Fernandez dans les deux rôles de Don Fernand et Don Gomez excelle. Un très bon moment de théâtre.

Ma seule inquiétude c'est cette mode dictée par l'économie qui fait que les fonds de scène sont en image projetée. Le métier de décorateur de théâtre tend à disparaitre et c'est bien dommage. C'est une critique qui s'applique à de plus en plus de pièces désormais sous prétexte de modernité et sobriété. Quel dommage.


À voir à l'
Artistic Athevains
45 bled Richard Lenoir
75011 Paris

Tag(s) : #Survivre sans le travail
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