J'étais jeune militante alors ; il y a longtemps.
Nous disions :
en France, on ne fait pas des éléctions à l'américaine. Mais ce n'est plus vrai désormais. Une campagne éléctorale plus anglo-saxonne que celle que nous vivons, cela ne s'était pas encore vu.
Certains nous annoncent un programme déferlant
de bonnes mesures sur l'héxagone, en nous assurant qu'elles correspondent aux attentes des français,
... elles seraient nouvelles ? Cela vient de sortir! D'autres, promettent à tour de bras sans avoir jamais réalisé ou fait une once de ce qu'ils prétendent avoir résolu en étant
au pouvoir...
La multitude des candidats déclarés à gauche...
est désespèrante. Les derniers inscrits n'y changeront rien.
Les médias mènent la danse.
Sous influence, la plupart des journalistes ne font plus leur travail de journaliste, ils contribuent à brouiller les pistes, en superposant les discours -des deux candidats(essentiellement
de droite et
de gauche) de façon à être bien sûr, que dans la confusion qui s'ensuivra, contribuera à radicaliser les électeurs..
Ces derniers auront -ils la force d'exprimer le fond de leur pensée, étant tour à tour invité à diaboliser l'un, madoniser l'autre, vont-ils indiquer
le sens d'un vrai changement de société? brrr.
Noir c'est noir! Le fond de l'air est frais.
Malgrè tout cela : un point positif.
Un petit regain d'intérêt pour les questions politiques et les réponses apportées dans les débats par les débatteurs semblent être attentivement critiquées, même si les journalistes focalisent sur les petits mots des personnes. Et puis, il y a eu 3 millions de personnes à penser au même moment à la question du réchauffement de la planète et à s'unir quelques minutes en signe d'alerte..