Fana du boulot

C'est la rentrée !

Notre équipe est au complet depuis ce matin.

J'ai beaucoup de chance. Je travaille dans un environnement agréable (à une minute à pied du parc Monceau), et je mets environ 15 minutes porte à porte pour me rendre au travail le matin.

Mes collègues sont excessivement sympa. Le boss… plus qu'aimable. Pas le genre à prendre la tête si le travail est bien fait. Bref, ce petit attelage de cinq, se déploie sur toute la France répandant sa bonne humeur auprès des équipes qui nous sollicitent pour mettre en œuvre « la politique de la ville » en « quartiers sensibles ». Ces lieux que la presse écrite qualifie le plus souvent de « territoires en décrochage ».

Sans rentrer dans les détails, pour ceux qui ne suivent pas l’actualité sociale (ou qui veulent en savoir un peu plus), dans les zones urbaines en France, les services publics rencontrent quelques difficultés à exercer leur activité.

Notre travail ? Agir en partenariat local (public ou privé) pour recréer du lien social, faciliter l’insertion par l’économique, assurer de façon adaptée la présence des services publics en déployant notamment des structures de médiation sociale.

Des conventions sont signées avec les collectivités locales, au sein desquelles il est aussi question de la rénovation urbaine, grand chantier destiné à se poursuivre jusqu’en 2011.

Ce qui rend agréable ce boulot, c’est la variété des sujets embrassés : la précarité, la violence, les cultures, les modes de vies et les usages domestiques des énergies,… avec des problématiques d’entreprises et de société.

Tout cela pour dire que je ne vais pas au travail à reculons, et que je ne m'y ennuie jamais… Voilà amis lecteurs, ce qui parfois ralenti le rythme des articles sur ce Blog depuis mon retour de congés !

Et la vie après le boulot ? En voici une illustration, à titre indicatif : 

Depuis le début de la semaine, je reprends la chemin des salles obscures pour mon grand plaisir.

Avec Jean-Luc et Jean-Marc, nous avons bien ri à la projection de « Quand la cloche sonne ». Surtout JM et moi ; d’abord parce que nous avons connu des situations de stages, soit disant encadrées par des psychologues de comptoirs, mi-gourou, mi-allumés qui récitent des livres mal digérés ou vulgarisent des pratiques non maîtrisées… et aussi, parce que nous avons adoré voir Fabrice Lucchini jouer sobrement, mais à merveille ce rôle tous rictus confondus !

Je ne cite pas la brochette de très bons acteurs l’entourent, mais voilà : une soirée légère terminée en terrasse sous la douceur du ciel parisien, à boire nos « coupettes » de champagnes.

Marie-Paule m’a accompagné voir « Odessa…Odessa », documentaire d’une israélienne qui retrace la nostalgie des juifs d’Odessa pour leur ville, une fois émigrés en Israël ou à New York–Brighton (sur-nommée Little Odessa). C’est très émouvant, plein d’humour et de contradictions à propos de leurs rêves et de la réalité vécue.

Ce fut l’occasion pour MP de découvrir le 1^er ciné-club né à Paris, le cinéma du 28 rue Tholozé, « Le studio 28 » ; petite salle pourpre magnifiquement parée de ses lampes démentes semblables à des bois de cerfs, dessinées par Cocteau. Le mardi tout au long de l’année, des avant-premières surprises sont programmées par le directeur de la salle. Insoupçonné depuis la rue, un petit jardin aménagé de façon très sympathique en salon de thé, permet d’y prendre un pot.

Prochain film dans l’œil de mire : « Peindre ou faire l’amour »… Je vous dis ce que je préfère ? Mmmmumm !