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J'aime Paris.

J'aime Paris. C'est la plus belle ville du monde et tout le monde le sait. Même les Daech. Même Trump l'ignorant. Il fait son Mickey or une certaine humoriste, Sonia Aram lui a bien rebattu son caquet in english (a very good one indeed!) pour pas qu'il nous la joue, genre "j'ai pas compris ce qu'elle dit"! Ne vous déplaisent... 

Le printemps laisse jaillir ses verts multiples au bout des branches ce soir où nez en l'air je rentre à pied chez moi depuis la place Clichy savourant la douceur de la nuit juste après la pluie éblouie par les néons colorés de Pigalle puis par les lampadaires de la Butte qui confèrent aux immeubles haussmanniens un air déjà vu de décors de cinéma.

Derrière chaque fenêtre éclairée, la vie. Bien réelle. Et je me dit que j'ai de la chance d'habiter ici dans cette capitale du cinéma. Je fredonne... car je sors de la projection de "Lala Land" (Damien Chazelle) qui s'il ne méritait pas l'Oscar est néanmoins un bon, très bon film détendant aux multiples prouesses d'acteurs (Ah! le craquant Ryan Gosling au piano et la jolie Emma Stone en claquettes !) délivrent un message sympathique et tonique à la jeunesse : vis tes rêves, même si cela complique tes amours car le plus important c'est de s'en donner les moyens, d'être en accord avec soi même tout au long de sa vie.

Cela ne veut pas dire renoncer au bonheur ou à l'amour. Parfois on aime assez pour que le bonheur de l'autre soit ce qui guide notre choix, en toute libertés réciproques. On aime toujours. On s'aime autrement. Plus que soi même peut être. 

Le printemps du cinéma est annoncé alors pour les films tournés dans le 18ème, deux sont à l'affiche dans ce Paris que j'aime :

- Les derniers des parisiens d'Hamé Ekoué porté par le magnifique Reda Kateb se situe justement sur ce boulevard qui mène de la Place Clichy à chez moi et dont presque chaque enseigne m'est familère. Un drame de vie ordinaire dans ce quartier vivant essentiellement la nuit.

- Dalida de Lisa Azuelos incarnée avec maestria et réalisme par Sveva Alviti nous offre aussi quelques bons moments de nostalgie, dans le quartier à quelques rues plus haut.

D"autres prennent appui sur de vraies histoires de vie et sont particulièrement attachants voire émouvants ; ils ont parfois en commun leur durée, de plus de deux heures :

- Jackie de Pablo Larrain... une vision inédite de Jackie Kennedy

- Loving de Jeff Nichols... une histoire d'amour sur fond d'Amérique raciste

- Lion de Garth Davis... une recherche identitaire liée à l'adoption mais surtout aux 80 000 enfants qui disparaissent chaque année en Inde.

enfin un film de James Gray (qui n'est pas encore en sortie nationale et qu'il ne faudra pas louper)

- La cité perdue de Z.

et aussi n'oublions pas ceux qui sont encore à l'affiche,

- Merci patron de François Ruffin une comédie documentaire haletante où un grand patron français prit la main dans le sac par un journaliste et une CGT maligne dénonceront l'innommable infamie des pratiques patronales dans la casse économique et sociale jamais montrée par les médias l

- Tempête de sable de l'israélien Elite Zexer ou un drame dans une famille bédouine d'aujourd'hui dans Négev en Israël.

Et si ma sélection vous a plu... ou que vous avez repéré un bon film que j'aurai loupé dites le moi!

 

 

 

 

 

Tag(s) : #surV!VRE sans LE travail
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