Merveilleuse ouverture du festival avec
- "Foxtrot" de Samuel Maoz
qui a suscité une demande de Miri Reguev ministre israélienne de la Culture, dénonçant l’image de l’armée à Aliza Ben-Nun ambassadrice d’Israël en France de ne pas s’y rendre. Suite à quoi la diplomate devra s’expliquer devant un juge israélien car elle dépend du ministère des Affaires étrangères qui participe au financement de la manifestation. Cependant Elinore Hagam attachée culturelle de l’ambassade était présente... lors de cette soirée.
Imaginez qu'on vous annonce la mort de votre fils soldat par erreur.... imaginez la vie de ce soldat dans un bout du monde, un no man's land... Non, vous n'y êtes pas. Vous ne pourrez jamais imaginer le niveau d'expression critique de la société israélienne cruellement lucide sur elle même. Ce film qui a fait vive polémique continue à courir le monde. Et c'est tant mieux !
Il est éblouissant.
- "Les destinées d'Asher" de Matan Yair
Le prix du meilleur acteur a été décerné à Asher Lax qui livre une interprétation magistrale d'un jeune à la veille de passer son bac alors que son professeur principal choisit de se suicider. Très sensible portrait.
- "Let's Dance" est un documentaire de Gabriel Bibliowicz qui met en valeur le rôle leader d'Israël en danse contemporaine depuis les années 50 à nos jours. Un bon moment de danses et d'interviews avec de grands noms de renommée internationale.
- "The Cakemaker" de Ofir Raul Graizer
Entre Berlin et Paris une belle histoire d'amour entremêlée qui donne de furieuses envies de Forêt noire... le film sortira en juin 2018 en France.
- "Des mots pour le dire" - Israël vu par ses écrivains de Blanche Finger & Wiliam Karel
10 écrivains israéliens emblématiques dressent un état des lieux du pays....
La suite à venir... mais de suite pour votre information :
« Les destinées d’Acher » de Matan Yair (sortie le 28 mars), « Foxtrot » de Samuel Maoz (sortie le 25 avril), « The cakemaker » de Ofir Raul Graizer (sortie le 6 juin). Et des films jamais vus en France, telles ces œuvres, « Norman » de Joseph Cedar (Prix du scénario pour « Foonot », Cannes 2011) avec Richard Gere, Charlotte Gainsbourg, et Lior Ashkénazi, « Le testament » d’Amichai Greenberg, Prix du meilleur film au Festival de Haïfa 2017, « Sauver Neta » de Nir Bergman qui a contribué en 2002 avec « Ailes brisées » à propulser le cinéma israélien.
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