De Nanjing street au Bund & autres chinoiseries... sur les chinois !

Je viens de me réveiller après une bonne nuit puisque nous avons marché hier sous la pluie intermittente jusqu'au Bund, le lieu favori de ballade des Shanghaïens : voir les reflets dans l'eau noire -du fleuve Huang Pu- des
grattes ciels illuminés de leds multicolores de l'autre rive, celle de Pudong, la ville nouvelle de Shanghai.
Un vrai feu d'artifice pour les eux sous la pluie fine, c'était très beau.

Beaucoup de racolage dans la rue  piétonne Nanjing avant d'y parvenir (pour Mac essentiellement -IPad/Ipod- et des massages - comprendre qu'il
s'agit surtout des finitions, puisque ce ne sont que les hommes qui sont l'objet des dites "propositions"!)...

A 22h les rues se vident. Le signal est donné par le bruit de fermeture des rideaux de magasins. En quelques minutes comme à Alençon tout est clos,
les rabatteurs, les vendeurs de parapluie, capuches en plastiques et pointeurs lumineux sont les seuls à haranguer les piétons esseulés.

A 23h plus de métro. Restent les bus et taxis : ces derniers toujours aussi coûteux sont disponibles en nombre comme à Beijin pour quelque menue monnaie.

Les aimables chauffeurs disposent parfois à Shanghaï d'un GPS ce qui est inenvisagé et inutile... à Pekin !
Le motif est simple : dans la capitale les rues - dont parfois de noms ont changé -  ne sont pas répertoriées ! Aussi, les chinois usent-ils de lieux de
repères - temples, stations de métro, etc.,... pour indiquer à proximité de quoi ils habitent ; ensuite ils dirigent le chauffeur précisément là où leur faut être déposés !

Quel paradoxe pour ce pays, cette vaste Chine, où il y a des caméras partout que cette absence de répertoire de rues !

Donc, ils fabriquent nos GPS ; ces utilitaires sont en usage à Hong Kong, à Paris, New York.... à Shanghai, et pas vraiment en Chine, si l'on considère Shanghaï comme un peu décalée et pas tout à fait représentative du reste de la Chine !

Evoquant ces usages, il me revient à l'esprit, qu'à Shanghai comme à Pekin, on crache moins que dans les campagnes.

Durant les JO, des amendes étaient distribuées aux contrevenants. L'effet est plutôt durable, surtout auprès des jeunes générations citadines. Il n'en va pas de même pour les toilettes où tirer une chasse demeure un geste d'exception!

A moins que tous ceux après lesquels je sois passée, n'aient été élevés au détecteur de présence (???)  et donc, aux jets automatiques !